
Lutte contre la drépanocytose: 116 enfants de l’orphelinat des jeunes filles de Grand-Bassam dépistés.
En prélude à la Journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose prévue le 19 juin 2017, l’Ong Lanaya Universel en collaboration avec le Lion’s club Strelitzia a organisé le 10 juin, une journée de sensibilisation à la leucémie et à la drépanocytose à l’orphelinat des jeunes filles de Grand-Bassam.
Cette cérémonie a été marquée par un dépistage de la drépanocytose et une conférence d’information et de sensibilisation. A cette occasion, 116 enfants issus dudit orphelinat ont été dépistés. Également une conférence publique dont le thème est « La drépanocytose en milieu scolaire, quelle attitude à tenir ? » a été prononcée par le professeur titulaire en Hématologie, Sanogo Ibrahim.
Mais avant, professeur Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant, marraine de la cérémonie, a fait quelques recommandations pour réduire le taux de prévalence de cette maladie au sein de la population. « L’éducation demeure notre meilleure défense contre la maladie. Les campagnes de sensibilisation et de dépistage constituent une arme efficace », a-t-elle indiqué.
Elle a exhorté l’ensemble des partenaires techniques et financiers à s’investir dans la logique de solidarité pour le renforcement de la lutte contre la drépanocytose. « C’est par la synergie d’actions que nous pouvons atteindre de meilleurs résultats », a-t-elle ajouté. Avant de relever que le gouvernement soutiendra toujours les associations et les hommes de science dans ce combat afin d’offrir une meilleure santé aux filles et fils.
Prenant la parole, Fofana Awa, présidente de l’Ong Lanaya Universel a relevé que la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde et particulièrement en Afrique, mais malheureusement elle reste méconnue. Selon elle, le gène de la drépanocytose a été découvert par les chercheurs il y a plus de 100 ans aux Etats-Unis d’Amérique, mais il n’existe toujours pas de remède. C’est pourquoi, il faut agir vite.
« Je voudrais donc lancer un appel à nos gouvernants, aux grandes nations, aux organisations internationales, aux bailleurs de fonds, ainsi qu’à toutes les bonnes volontés, afin qu’ensemble nous puissions nous engager résolument dans cette bataille au profit de nos enfants », a-t-elle plaidé.
La présidente de ladite Ong a fait un plaidoyer afin que cette maladie soit éradiquée. « Je demande au ministère de l’éducation d’introduire dans son programme scolaire l’étude de la drépanocytose. Je souhaite avant chaque mariage qu’un test de dépistage de la drépanocytose soit imposé aux couples et la création d’un centre spécialisé », a-t-elle souhaité.
Source: .fratmat.info